L’atelier silencieux domine d’un côté le jardin Urbain V d’Avignon, de l’autre la cour Maria Casarès…Tous les jours, la minéralité singulière du Palais des Papes, cet édifice hors norme, m’impose sa pierre, sa couleur bistre, très blanche l’été quand le soleil est dense et aride, très grise en hiver lorsque les nuages occupent le ciel avignonnais.

Les pierres sont le paysage. Inutile de dire que leurs aplats, leurs ajustements, leurs montages sur vingt mètres de haut impactent mon œil tel un animal que l’on marque au fer.